jeudi 3 juillet 2014

Quatre-vingt-treize - Victor Hugo

Titre : Quatre-vingt-treize

Auteur : Victor Hugo

Date de parution : 1874

Mon édition : Rencontre Lausanne

Le prix auquel je l'ai acheté : 2-5€

Genre : Roman

Nombre de pages : 478

Résumé :


     L'histoire débute avec le débarquement en Bretagne du marquis de Lantenac, prenant la tête de la révolte contre-révolutionnaire de Bretagne contre les partisans de la République. Il sera traqué par les révolutionnaires, et en particulier par son neveu, Gauvain, passé de leur côté, lui-même surveillé par son tuteur Cimourdain, mandaté par le Comité de Salut Public.
     On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui du Sacré, de la Tradition, de la Fidélité, de l'anti-matérialisme au profit du spirituel, tandis que son neveu incarne le modernisme et l'idéalisme révolutionnaire et républicain. Un troisième personnage plane sur ce livre et éclipse ces deux protagonistes par le caractère fouillé qu'en donne Hugo, il en est le personnage principal, il s'agit de Cimourdain, l'envoyé du comité de salut public, ancien prêtre qui fut appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain à qui il a transmis son idéal républicain. Mais autant Gauvain illustre la République dans sa magnanimité, sa fraternité, autant Cimourdain est la face noire, inflexible de la Révolution, pour reprendre une expression de Hugo « la ligne droite qui ne connaît pas la courbe », ce qui signifie qu'il ne veut pas connaître l'humain, ses sentiments ; il poursuit un idéal de justice impitoyable. Simon Sebag Montefiore dans son ouvrage Le jeune Staline, affirme que celui-ci aurait lu Quatrevingt-treize dans sa version traduite en russe, éprouvant beaucoup d'admiration pour le personnage de Cimourdain le révolutionnaire inflexible. Outre Cimourdain, les pauvres hères représentés par 3 enfants abandonnés sont les héros de ce livre, chacun portant en soi le drame et sa propre fin.
     Deux parties du texte attirent particulièrement l'attention : La première narre une spectaculaire rencontre (imaginaire) entre trois grandes figures de la révolution française, Marat, Danton et Robespierre. La seconde décrit en détail une séance de l'assemblée de la Convention.

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