Titre original : Sarah's Key
Auteur : Tatiana de Rosnay (née en 1961, franco-anglaise)
Traducteur : Agnés Michaux
Date de parution : 2006
Mon édition : Héloïse d'Ormesson
Ma collection : Le Livre de Poche
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Roman
Nombre de pages : 402
Résumé :
Mon édition : Héloïse d'Ormesson
Ma collection : Le Livre de Poche
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Roman
Nombre de pages : 402
Résumé :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mais 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais.
Les personnages principaux :
Julia Jarmond : narratrice du roman, elle en est aussi l'une des protagonistes. D'origine américaine mais vivant en France depuis beaucoup d'années, Julia est journaliste pour Seine Scenes, un magazine américain publié en France. Elle est l'épouse de Bertrand Tézac et la mère de Zoë et Sarah. Alors que Joshua, son patron, lui demande d'écrire un article sur le Vél d'Hiv' à l'occasion du soixantenaire, elle s'y intéresse et découvre que Sarah Starzynski a été déportée ce jour-là. Elle mène l'enquête pendant tout le roman. Julia, c'est sans doute le personnage le plus troublé par la mémoire et le passé.
Sirka Starzynski, Sarah Starzynski, Sarah Dufaure, Sarah Rainsferd : jeune fille Française de famille juive. Elle a été prise, avec ses parents, lors de la rafle du Vél d'Hiv'. Elle réussit à s'échapper et est recueillie par les Dufaure, une famille de fermiers. Ses parents meurent, et son petit frère, qu'elle avait laissé dans le placard de sa maison en partant pour le protéger et en lui promettant de revenir vite, meurt aussi. Sarah, c'est l'obsession de Julia. Après quelques temps en France aux côtés de la famille Dufaure, elle part pour les Etats-Unis, où elle se mariera et aura un fils, William. Rongée par le passé et par l'impossibilité qu'elle a de dévoiler ses secrets à ses proches, elle se suicide en roulant droit vers un arbre avec sa voiture.
Bertrand Tézac : mari de Julia, père de Zoë et Sarah. Il est sans aucun doute le personnage qui évolue le plus. Alors qu'au début du roman il est un personnage très sûr de lui, très jovial, etc., il apparaît à la fin comme un homme en pleine crise de la cinquantaine, qui se laisse aller, ne fait plus attention à lui, etc. Lorsque Julia lui apprend qu'elle est enceinte, il considère qu'il est trop vieux, et lui demande d'avorter. Elle se rend à la clinique mais ne va pas jusqu'au bout. Alors Bertrand attend la naissance, et ils divorcent. Bertrand finit heureux avec Amélie, une jeune femme avec qui il avait auparavant trompé Julia.
Zoë : fille de Julia et Bertrand, elle incarne la jeune fille sûre d'elle, de ses propos, et très mâture pour son âge.
Edouard Tézac : beau-père de Julia et père de Bertrand. C'est lui qui révélera à Julia tout ce qu'elle a besoin de savoir sur le rôle qu'ont joué les Tézac dans la vie de Sarah.
Mamé : grand-mère de Bertrand, mais à qui rend plus souvent visite - à la maison de retraite - Julia. Elle meurt à la fin du roman, alors qu'elle en était tout au long comme un pilier pour Julia.
Guillaume Rainsferd : fils de Sarah Rainsferd. Il vit en Italie avec sa femme et ses enfants. Lorsque Julia le rencontre pour la première fois, il est en colère contre elle de lui révéler de tels secrets, dont il n'avait aucune connaissance. Ils ne se reparlent ensuite plus pendant quelques temps. Puis se revoient, se re-séparent. Et le dernier chapitre porte sur leur ultime rencontre, à New York, alors que chacun a refait sa vie de son côté.
Joshua : patron de Julia.
Bamber : collègue photographe de Julia.
Sarah : bébé pour lequel Julia s'est longuement battu. Bébé que Bertrand ne voulait pas mais que Julia désirait plus que tout. Sarah naît à la fin du roman, et son nom est très significatif.
Amélie : maîtresse de Bertrand, puis sa petite amie.
Mon avis :
Elle s'appelait Sarah est vertigineux. C'est un roman époustouflant, du début à la fin, mais surtout au début et à la fin. C'est au début du roman que l'on se rend peu à peu compte de l'énormité de ce livre, de tout ce qu'il contient, du génie du choix du sujet, bref de tout ce qui fait de ce roman un roman exceptionnel.
Ce livre est très chargé en émotion, car il a énormément d'intérêt. En effet, il met en place la question bien entendu du travail de mémoire et en même temps retrace la vie horrible d'une enfant juive pendant la guerre. Et le tout est fait avec une sensibilité extraordinaire. Rien ne semble être laissé au hasard. De Rosnay nous plonge véritablement dans un passé flou, honteux et très - trop ! - obscur. Elle nous éclaire sur la collaboration, mais aussi sur les Justes, et puis elle met en exergue la blessure jamais cicatrisée du passé.
Lorsque les chapitres se passant en 1942 disparaissent, on pourrait être déçus de ne plus voir cette pauvre petite Sarah. Mais il n'en est rien, car De Rosnay fait fusionner dès lors les deux histoires, pour leur donner plus d'impact, d'importance et d'intemporalité. Sarah, à partir de cet instant, vit et ne peut vivre que par Julia, par son souvenir, par ses recherches.
Elle s'appelait Sarah est un très bel hommage à l'Histoire, au passé, au souvenir, et un salut face aux douleurs de ceux qui endurèrent ceci. Elle s'appelait Sarah, c'est une oeuvre silencieuse et de respect.
Ma note :
Les personnages principaux :
Julia Jarmond : narratrice du roman, elle en est aussi l'une des protagonistes. D'origine américaine mais vivant en France depuis beaucoup d'années, Julia est journaliste pour Seine Scenes, un magazine américain publié en France. Elle est l'épouse de Bertrand Tézac et la mère de Zoë et Sarah. Alors que Joshua, son patron, lui demande d'écrire un article sur le Vél d'Hiv' à l'occasion du soixantenaire, elle s'y intéresse et découvre que Sarah Starzynski a été déportée ce jour-là. Elle mène l'enquête pendant tout le roman. Julia, c'est sans doute le personnage le plus troublé par la mémoire et le passé.
Sirka Starzynski, Sarah Starzynski, Sarah Dufaure, Sarah Rainsferd : jeune fille Française de famille juive. Elle a été prise, avec ses parents, lors de la rafle du Vél d'Hiv'. Elle réussit à s'échapper et est recueillie par les Dufaure, une famille de fermiers. Ses parents meurent, et son petit frère, qu'elle avait laissé dans le placard de sa maison en partant pour le protéger et en lui promettant de revenir vite, meurt aussi. Sarah, c'est l'obsession de Julia. Après quelques temps en France aux côtés de la famille Dufaure, elle part pour les Etats-Unis, où elle se mariera et aura un fils, William. Rongée par le passé et par l'impossibilité qu'elle a de dévoiler ses secrets à ses proches, elle se suicide en roulant droit vers un arbre avec sa voiture.
Bertrand Tézac : mari de Julia, père de Zoë et Sarah. Il est sans aucun doute le personnage qui évolue le plus. Alors qu'au début du roman il est un personnage très sûr de lui, très jovial, etc., il apparaît à la fin comme un homme en pleine crise de la cinquantaine, qui se laisse aller, ne fait plus attention à lui, etc. Lorsque Julia lui apprend qu'elle est enceinte, il considère qu'il est trop vieux, et lui demande d'avorter. Elle se rend à la clinique mais ne va pas jusqu'au bout. Alors Bertrand attend la naissance, et ils divorcent. Bertrand finit heureux avec Amélie, une jeune femme avec qui il avait auparavant trompé Julia.
Zoë : fille de Julia et Bertrand, elle incarne la jeune fille sûre d'elle, de ses propos, et très mâture pour son âge.
Edouard Tézac : beau-père de Julia et père de Bertrand. C'est lui qui révélera à Julia tout ce qu'elle a besoin de savoir sur le rôle qu'ont joué les Tézac dans la vie de Sarah.
Mamé : grand-mère de Bertrand, mais à qui rend plus souvent visite - à la maison de retraite - Julia. Elle meurt à la fin du roman, alors qu'elle en était tout au long comme un pilier pour Julia.
Guillaume Rainsferd : fils de Sarah Rainsferd. Il vit en Italie avec sa femme et ses enfants. Lorsque Julia le rencontre pour la première fois, il est en colère contre elle de lui révéler de tels secrets, dont il n'avait aucune connaissance. Ils ne se reparlent ensuite plus pendant quelques temps. Puis se revoient, se re-séparent. Et le dernier chapitre porte sur leur ultime rencontre, à New York, alors que chacun a refait sa vie de son côté.
Joshua : patron de Julia.
Bamber : collègue photographe de Julia.
Sarah : bébé pour lequel Julia s'est longuement battu. Bébé que Bertrand ne voulait pas mais que Julia désirait plus que tout. Sarah naît à la fin du roman, et son nom est très significatif.
Amélie : maîtresse de Bertrand, puis sa petite amie.
Mon avis :
Elle s'appelait Sarah est vertigineux. C'est un roman époustouflant, du début à la fin, mais surtout au début et à la fin. C'est au début du roman que l'on se rend peu à peu compte de l'énormité de ce livre, de tout ce qu'il contient, du génie du choix du sujet, bref de tout ce qui fait de ce roman un roman exceptionnel.
Ce livre est très chargé en émotion, car il a énormément d'intérêt. En effet, il met en place la question bien entendu du travail de mémoire et en même temps retrace la vie horrible d'une enfant juive pendant la guerre. Et le tout est fait avec une sensibilité extraordinaire. Rien ne semble être laissé au hasard. De Rosnay nous plonge véritablement dans un passé flou, honteux et très - trop ! - obscur. Elle nous éclaire sur la collaboration, mais aussi sur les Justes, et puis elle met en exergue la blessure jamais cicatrisée du passé.
Lorsque les chapitres se passant en 1942 disparaissent, on pourrait être déçus de ne plus voir cette pauvre petite Sarah. Mais il n'en est rien, car De Rosnay fait fusionner dès lors les deux histoires, pour leur donner plus d'impact, d'importance et d'intemporalité. Sarah, à partir de cet instant, vit et ne peut vivre que par Julia, par son souvenir, par ses recherches.
Elle s'appelait Sarah est un très bel hommage à l'Histoire, au passé, au souvenir, et un salut face aux douleurs de ceux qui endurèrent ceci. Elle s'appelait Sarah, c'est une oeuvre silencieuse et de respect.
Ma note :
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Critères
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Barème
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|
Écriture
|
13,5/16
|
|
Style
|
03/04
|
|
Fluidité
|
03/03
|
|
Richesse du vocabulaire
|
02,5/04
|
|
Difficulté de compréhension
|
03/03
|
|
Mouvements du texte ( plat, très
dynamique, alterné )
|
02/02
|
|
Histoire
|
18/19
|
|
Intérêt
|
03/03
|
|
Importance des personnages et
familiarisation entre eux et le lecteur
|
03/03
|
|
Captivant ou ennuyeux ?
|
05,5/06
|
|
Émouvant ?
|
04,5/05
|
|
Crédibilité / Cohérence
|
02/02
|
|
Le livre
|
02/03
|
|
Goût personnel
|
02/02
|
|
Total
|
35,5/40
|
|
|
17,75/20
|
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