Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt (né en 1960)
Date de parution : 2001
Mon édition : Albin Michel
Ma collection : Le Livre de Poche
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Roman
Nombre de pages : 74
Résumé :
Les personnages principaux :
Moïse, dit Momo : personnage principal, narrateur du roman. Il est Juif, abandonné de sa mère depuis très jeune et méprisé par son père. Il est âgé de 16 ans et, dès les premières phrases du roman, il veut être "un homme", alors il "va aux putes". Puis il rencontre Monsieur Ibrahim, qui le soutient, lui apprend le goût et le sens de la vie. Il sera adopté par Monsieur Ibrahim à la mort de son père, et se reniera sa religion juive pour se rapprocher de l'islam.
Mon avis :
Ce livre a beau ne faire que 74 pages, il est très puissant. En effet, alors que l'on pourrait l'oublier facilement, en rester distant, etc., je le trouve percutant et accrocheur. En 74 pages, Schmitt arrive à nous faire nous intéresser à la situation, aux personnages. Je pense que ce roman n'a pas été écrit dans le but d'un enchaînement de péripéties, ni dans le but d'une leçon de morale sur la religion, ou encore un simple exercice de style ; je pense que lorsque Schmitt a décidé d'écrire Monsieur Ibrahim, il voulait non seulement faire un point sur les amalgames qui peuvent se faire dans les conceptions religieuses (notamment arabe/musulman), mais aussi mettre un peu de douceur dans le monde, du bonheur dans un monde trop noir. C'est cela, Monsieur Ibrahim : la douceur à l'état pur, et la vérité, la sincérité, sans néanmoins être un roman à l'eau de rose : c'est un roman juste, précis et qui, malgré sa petite taille, n'est pas à négliger dans le monde littéraire.
Mon édition : Albin Michel
Ma collection : Le Livre de Poche
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Roman
Nombre de pages : 74
Résumé :
Paris, années soixante. Momo, un petit garçon juif de douze ans, devient l'ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim, l'épicier, n'est pas arabe, la rue Bleue n'est pas bleue et l'enfant n'est peut-être pas juif…
Les personnages principaux :
Moïse, dit Momo : personnage principal, narrateur du roman. Il est Juif, abandonné de sa mère depuis très jeune et méprisé par son père. Il est âgé de 16 ans et, dès les premières phrases du roman, il veut être "un homme", alors il "va aux putes". Puis il rencontre Monsieur Ibrahim, qui le soutient, lui apprend le goût et le sens de la vie. Il sera adopté par Monsieur Ibrahim à la mort de son père, et se reniera sa religion juive pour se rapprocher de l'islam.
Monsieur Ibrahim : "arabe du coin", qui n'est en réalité pas arabe, mais musulman - Schmitt fait attention à ne pas faire l'amalgame. Il est le propriétaire d'une petite épicerie de la rue Bleue. Moïse y passe souvent. Monsieur Ibrahim l'appelle Momo, puis l'adopte. Il a perdu sa femme il y a longtemps, et, lui, meurt à la fin du roman, vieux et épuisé, mais heureux de sa vie, laissant tout son héritage à Momo, son fils.
Le père de Moïse : personnage peu présent à la fois pour Moïse et dans le roman. Il est Juif et part un jour en laissant un mot à son fils. Il s'en va, comme ça, abandonnant Moïse les économies qu'il lui a laissées. Il est retrouvé mort quelques mois plus tard.
La mère de Moïse : elle n'apparaît qu'au second tiers du roman, et seulement dans une scène : lorsqu'elle parle avec son fils, qui se fait passer pou Momo, Mohamed, et non le Moïse qu'elle connaît. Mais il y a une ambiguïté : est-ce qu'elle le reconnaît ? Est-ce qu'elle culpabilise de l'avoir abandonné lorsqu'il était tout petit ?
Popol : personnage inventé par le père de Moïse pour le faire culpabiliser de sa "médiocrité". Popol serait son grand frère, qui ferait tout mieux que lui : Popol aurait fait mieux que toi, Popol aurait fait autrement, Popol ne me parlerait pas comme ça, etc., etc. On se rend compte avec la mère, à la fin du livre, que Popol n'existe en réalité pas.
Ce livre a beau ne faire que 74 pages, il est très puissant. En effet, alors que l'on pourrait l'oublier facilement, en rester distant, etc., je le trouve percutant et accrocheur. En 74 pages, Schmitt arrive à nous faire nous intéresser à la situation, aux personnages. Je pense que ce roman n'a pas été écrit dans le but d'un enchaînement de péripéties, ni dans le but d'une leçon de morale sur la religion, ou encore un simple exercice de style ; je pense que lorsque Schmitt a décidé d'écrire Monsieur Ibrahim, il voulait non seulement faire un point sur les amalgames qui peuvent se faire dans les conceptions religieuses (notamment arabe/musulman), mais aussi mettre un peu de douceur dans le monde, du bonheur dans un monde trop noir. C'est cela, Monsieur Ibrahim : la douceur à l'état pur, et la vérité, la sincérité, sans néanmoins être un roman à l'eau de rose : c'est un roman juste, précis et qui, malgré sa petite taille, n'est pas à négliger dans le monde littéraire.
Ma note :
Critères
|
Barème
|
Écriture
|
01/12
|
Style
|
03/04
|
Fluidité
|
02,5/03
|
Richesse du vocabulaire
|
02/04
|
Difficulté de compréhension
|
02,5/03
|
Mouvements du texte ( plat, très
dynamique, alterné )
|
02/02
|
Histoire
|
14,5/19
|
Intérêt
|
02/03
|
Importance des personnages et
familiarisation entre eux et le lecteur
|
02,5/03
|
Captivant ou ennuyeux ?
|
04/06
|
Émouvant ?
|
04,5/05
|
Crédibilité / Cohérence
|
01,5/02
|
Le livre
|
01,5/03
|
Goût personnel
|
02/02
|
Total
|
30/40
|
|
15/20
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire