Auteur : William Shakespeare (1564 - 1616)
Traducteur : François-Victor Hugo
Date de parution : 1623
Mon édition : Pagnerre
Le prix auquel je l'ai acheté : 15-20€
Genre : Théâtre
Nombre de pages : 104
Résumé :
Mon édition : Pagnerre
Le prix auquel je l'ai acheté : 15-20€
Genre : Théâtre
Nombre de pages : 104
Résumé :
Valentin et Protée sont grands amis comme depuis toujours. Protée aime Julia d'un amour réciproque, mais Valentin a plus de mal : il veut la main de la fille du Duc, Silvia, et s'oppose à un tas d'autres prétendants, particulièrement le stupide Thurio. Il se rend alors de Vérone à Milan, où il se fait chérir - aimer ! - de la belle Silvia. Or, lorsque Protée le rejoint, celui-ci tombe fou amoureux de Silvia, en oubliant parfaitement son amour antérieur pour Julia, pourtant si puissant. Alors Protée va aller conter au Duc, qui hait Valentin, le projet que celui-ci a de, à la nuit tombée, enlever la belle Silvia pour qu'ils vivent ensemble leur amour. Ainsi Protée n'aurait plus qu'à se débarrasser de Thurio, avant d'obtenir la main de Silvia. Valentin est découvert, puis expulsé de Milan. Sur la route, il rencontrera des bandits qui feront de lui leur capitaine. De son côté, Julia, déguisée en page, se rend elle aussi à Milan pour rejoindre son bien-aimé Protée, mais le découvre les yeux pleins d'étoiles pour Silvia. L'histoire de l'amour qui trahit l'amitié, mais qui finit bien.
Les personnages :
Le Duc de Milan : père de Silvia
Valentin : gentilhomme de Vérone, amoureux de Silvia, en concurrence avec Thurio et ami de Protée.
Protée : gentilhomme de Vérone, amoureux de Julia, fils d'Antonio et ami de Valentin.
Antonio : père de Protée.
Thurio : rival grotesque de Valentin.
Eglamour : compagnon de Silvia dans sa fuite.
Diligence : page bouffon de Valentin.
Lance : page de Protée.
Panthéon : intendant d'Antonio.
Julia : dame de Vérone, amoureuse de Protée.
Silvia : amoureuse de Valentin.
Lucette : suivante de Julia.
Mon avis :
Il ne s'agit pas avec cette pièce d'une oeuvre grandiose dans sa taille, mais très haute - à mon sens - dans sa profondeur. En effet, elle se lit très vite, mais les répliques sont d'une intensité telle que l'on s'en souvient par la suite. Il y a d'abord dans cette pièce une réflexion sur l'amitié, puis sur l'amour. En effet, l'amitié doit-elle être plus forte que l'amour ? L'amour a-t-il le droit de prendre le pas sur l'amitié ? C'est une véritable réflexion que nous impose Shakespeare. Mais là où la pièce aurait pu tourner en tragédie, comme on connaît tous Shakespeare dans Roméo et Juliette, Les deux Gentilshommes de Vérone pourrait - je pense - être caractérisée de comédie. En effet, l'auteur arrive à y mêler de la réflexion - nous l'avons dit -, des moments tragiques, et des moments d'humour. Notons particulièrement sur l'humour le déguisement de Julia en page. Pour le XVIIème siècle, c'est très drôle de voir une femme ainsi vêtue - et aussi de nos jours, n'est-ce pas ? De plus, les pages, Diligence et Lance ne sont pas de ces pages abrutis qui ne réfléchissent pas et qui ne font qu'obéir - comme on aurait tendance à le voir chez Molière par exemple - ; ils appartiennent plutôt à la catégorie des gens qui pensent par eux-mêmes. Et ils sont drôles, tous les deux ! Enfin, disons que la traduction de François-Victor Hugo reprend tout à fait le lyrisme des répliques des amoureux ; je pense qu'il ne s'attache pas au mot à mot, sinon à l'ambiance que Shakespeare a voulu donner à son texte. En résumé, donc, cette pièce est vraiment très bien, bien qu'inconnue du grand public, et c'est une belle introduction à l'amour qui fait rêver.
Ma note :
Le Duc de Milan : père de Silvia
Valentin : gentilhomme de Vérone, amoureux de Silvia, en concurrence avec Thurio et ami de Protée.
Protée : gentilhomme de Vérone, amoureux de Julia, fils d'Antonio et ami de Valentin.
Antonio : père de Protée.
Thurio : rival grotesque de Valentin.
Eglamour : compagnon de Silvia dans sa fuite.
Diligence : page bouffon de Valentin.
Lance : page de Protée.
Panthéon : intendant d'Antonio.
Julia : dame de Vérone, amoureuse de Protée.
Silvia : amoureuse de Valentin.
Lucette : suivante de Julia.
Il ne s'agit pas avec cette pièce d'une oeuvre grandiose dans sa taille, mais très haute - à mon sens - dans sa profondeur. En effet, elle se lit très vite, mais les répliques sont d'une intensité telle que l'on s'en souvient par la suite. Il y a d'abord dans cette pièce une réflexion sur l'amitié, puis sur l'amour. En effet, l'amitié doit-elle être plus forte que l'amour ? L'amour a-t-il le droit de prendre le pas sur l'amitié ? C'est une véritable réflexion que nous impose Shakespeare. Mais là où la pièce aurait pu tourner en tragédie, comme on connaît tous Shakespeare dans Roméo et Juliette, Les deux Gentilshommes de Vérone pourrait - je pense - être caractérisée de comédie. En effet, l'auteur arrive à y mêler de la réflexion - nous l'avons dit -, des moments tragiques, et des moments d'humour. Notons particulièrement sur l'humour le déguisement de Julia en page. Pour le XVIIème siècle, c'est très drôle de voir une femme ainsi vêtue - et aussi de nos jours, n'est-ce pas ? De plus, les pages, Diligence et Lance ne sont pas de ces pages abrutis qui ne réfléchissent pas et qui ne font qu'obéir - comme on aurait tendance à le voir chez Molière par exemple - ; ils appartiennent plutôt à la catégorie des gens qui pensent par eux-mêmes. Et ils sont drôles, tous les deux ! Enfin, disons que la traduction de François-Victor Hugo reprend tout à fait le lyrisme des répliques des amoureux ; je pense qu'il ne s'attache pas au mot à mot, sinon à l'ambiance que Shakespeare a voulu donner à son texte. En résumé, donc, cette pièce est vraiment très bien, bien qu'inconnue du grand public, et c'est une belle introduction à l'amour qui fait rêver.
Ma note :
Critères
|
Barème
|
Écriture
|
15,5/16
|
Style
|
04/04
|
Fluidité
|
03/03
|
Richesse du vocabulaire
|
04/04
|
Difficulté de compréhension
|
02,5/03
|
Mouvements du texte ( plat, très
dynamique, alterné )
|
02/02
|
Histoire
|
14,5/19
|
Intérêt
|
2,5/03
|
Importance des personnages et
familiarisation entre eux et le lecteur
|
02/03
|
Captivant ou ennuyeux ?
|
05/06
|
Poignant ?
|
04/05
|
Crédibilité / Cohérence
|
01/02
|
Le livre
|
02/03
|
Goût personnel
|
02/02
|
Total
|
34/40
|
17/20
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire