Auteur : Laurent Gaudé (né en 1972)
Date de parution : 2001
Mon édition : Actes Sud
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Roman (historique)
Nombre de pages : 126
Résumé :
Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barbori ou M'Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d'où ils s'élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l'insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore retentit l'horrible cri de ce soldat fou qu'ils imaginent perdu entre les deux lignes du front : "l'homme-cochon". A l'arrière, Jules, le permissionnaire, s'éloigne vers la vie normale, mais les voix des compagnons d'armes le poursuivent avec acharnement. Elles s'élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité, prenant en charge collectivement une narration incantatoire, qui nous plonge, nous aussi, dans l'immédiate instantanéité des combats, avec une densité sonore et une véracité saisissantes.
Mon avis :
Ce livre est différent du style habituel de Laurent Gaudé. Ce n'est pas le Gaudé qu'on connaît dans Eldorado ou dans Le Soleil des Scorta, mais un Gaudé plus émouvant et plus poète. En effet, il va dans ce roman au-delà de sa sensibilité innée pour arriver à un livre qui dérive de plus en plus vers la poésie en prose (vers la fin, on distingue même des rimes et un véritable rythme dans ses phrases !). Et puis ces voix qui se mêlent dans l'esprit de Jules nous propulsent à la fois au front et à l'arrière ; elles nous font nous rendre compte du choc psychologique d'un soldat de la Première Guerre mondiale en perdition, lorsqu'il se rend compte que la guerre n'est qu'au front, et lorsqu'il revoit les femmes. Comme un chant incantatoire, Cris nous propulse dans un univers qui nous laisse bouche-bée et absorbés par cette narration originale et délicate.
Ma note :
Mon avis :
Ce livre est différent du style habituel de Laurent Gaudé. Ce n'est pas le Gaudé qu'on connaît dans Eldorado ou dans Le Soleil des Scorta, mais un Gaudé plus émouvant et plus poète. En effet, il va dans ce roman au-delà de sa sensibilité innée pour arriver à un livre qui dérive de plus en plus vers la poésie en prose (vers la fin, on distingue même des rimes et un véritable rythme dans ses phrases !). Et puis ces voix qui se mêlent dans l'esprit de Jules nous propulsent à la fois au front et à l'arrière ; elles nous font nous rendre compte du choc psychologique d'un soldat de la Première Guerre mondiale en perdition, lorsqu'il se rend compte que la guerre n'est qu'au front, et lorsqu'il revoit les femmes. Comme un chant incantatoire, Cris nous propulse dans un univers qui nous laisse bouche-bée et absorbés par cette narration originale et délicate.
Ma note :
Critères
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Barème
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Écriture
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13/16
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Style
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04/04
|
Fluidité
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02/03
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Richesse du vocabulaire
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02/04
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Difficulté de compréhension
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03/03
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Mouvements du texte ( plat, très
dynamique, alterné )
|
02/02
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Histoire
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14/19
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Intérêt
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03/03
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Importance des personnages et
familiarisation entre eux et le lecteur
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03/03
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Captivant ou ennuyeux ?
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04/06
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Poignant ?
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03/05
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Crédibilité / Cohérence
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01/02
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Le livre
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03/03
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Goût personnel
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02/02
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Total
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32/40
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16/20
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