Auteur : Gustave Flaubert (1821 - 1880)
Date de parution : 2003
Mon édition : Magnard
Le prix auquel je l'ai acheté : emprunté
Genre : Recueil de lettres
Nombre de pages : 150 + dossiers
Résumé :
"Pourquoi m'écrivez-vous les plus spirituelles et les plus nobles lettres du monde , Prenez-vous en à vous-même. Désormais, il faut que vous m'écriviez."
Nul mieux que Victor Hugo ne pouvait exprimer la jubilation que procure la lecture des lettres de Gustave Flaubert. En effet, si Louise Colet ne fut pas toujours aussi bien aimée qu'elle l'eût voulu, elle reçut la plus belle et la plus passionnante des correspondances.
Mon avis :
Que d'intérêt, lorsque l'on étudie Madame Bovary, que de lire ces lettres de Flaubert adressées à sa tendre maîtresse, Louise Colet ! Ces lettres permettent tout d'abord de mieux connaître Flaubert. On le découvre d'abord vulgaire, grossier, mais à la plume fine et en homme si sentimental, puis épuisé, se sentant vieux et travailleur, à n'en plus dormir, puis enfin méprisant envers le monde entier (écrivains qui l'entourent, sa famille, sa société) ; il ne laisse paraître qu'un semblant d'amour pour sa Louise et pour ses deux grands amis : Bouilhet et du Camp. D'autre part, ces lettres nous informent de la manière dont Flaubert s'y est pris pour écrire Madame Bovary. On constate alors son dégoût pour le sujet, et sa hâte d'achever sa Bovary, comme il dit.
Outre l'intérêt littéraire de ces lettres, il semble juste de préciser que, même si Flaubert, à sa mort, a désiré les brûler, elles constituent une part de son oeuvre intégrale, notamment les discours philosophiques et tourmentés de ses dernières lettres.
Ma note :
Ce livre ne correspondant pas aux critères de mon barème habituel, je lui mets une note approximative :
Mon avis :
Que d'intérêt, lorsque l'on étudie Madame Bovary, que de lire ces lettres de Flaubert adressées à sa tendre maîtresse, Louise Colet ! Ces lettres permettent tout d'abord de mieux connaître Flaubert. On le découvre d'abord vulgaire, grossier, mais à la plume fine et en homme si sentimental, puis épuisé, se sentant vieux et travailleur, à n'en plus dormir, puis enfin méprisant envers le monde entier (écrivains qui l'entourent, sa famille, sa société) ; il ne laisse paraître qu'un semblant d'amour pour sa Louise et pour ses deux grands amis : Bouilhet et du Camp. D'autre part, ces lettres nous informent de la manière dont Flaubert s'y est pris pour écrire Madame Bovary. On constate alors son dégoût pour le sujet, et sa hâte d'achever sa Bovary, comme il dit.
Outre l'intérêt littéraire de ces lettres, il semble juste de préciser que, même si Flaubert, à sa mort, a désiré les brûler, elles constituent une part de son oeuvre intégrale, notamment les discours philosophiques et tourmentés de ses dernières lettres.
Ma note :
Ce livre ne correspondant pas aux critères de mon barème habituel, je lui mets une note approximative :
14/20
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