mardi 16 juin 2015

Lecture commentée : L'Instant précis où les destins s'entremêlent - Angélique Barbérat

Titre : L'Instant précis où les destins s'entremêlent

Auteur : Angélique Barbérat

Date de parution : janvier 2014

Mon édition : Michel Lafon

Le prix auquel je l'ai acheté : 15-20 €

Genre :  Roman

Nombre de pages : 428

Résumé :

(j'ai tenu à laisser dans ma lecture commentée ce résumé car je considère qu'il est très bien fait)

     Une tache rouge sur l'oreiller, juste sous les cheveux de sa maman, morte sous les coups de son mari. Voilà ce que le petit garçon a vu, cinq ans... Pour survivre, Kyle se jette à cœur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant. Vingt ans après, devenu leader d'un groupe de rock, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur.
     Coryn, elle, a grandi dans une banlieue sans charme. A dix-sept ans, elle tombe dans les bras de Jack Brannigan, qui, fou amoureux, l'épouse, mais, jaloux et violent, l'enferme dans une prison dorée. "Parce que tu m'appartiens..."
     Comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s'aimer ? Pourtant, à l'instant précis où les destins s'entremêlent, chacun d'eux sait que sa vie ne sera plus jamais la même.

Mon avis : 

     Ce roman est tout simplement bouleversant. Dès le premier chapitre, le décors est planté : un petit enfant, cinq ans, voit sa maman morte sous les coups de son père. C'est un chapitre choc, et qui permet une accroche dont l'intensité m'était tout à fait nouvelle. Ensuite le roman va vite, très vite. De petit garçon de cinq ans, Kyle devient très vite le petit frère de sa grande sœur Jane, qui s'en occupe, puis un grand musicien au succès inégalé. En parallèle, Barbérat nous dresse le portrait de Coryn, qui paraît venir d'une époque antérieure. Au début, je me suis même demandé si, étant frappée par son mari, elle n'était pas la mère de Kyle, dans le passé, et que les époques se confondraient plus tard dans le roman. Ce parallélisme entre les deux vies est à la fois très prononcé et, en même temps, absolument rien ne les rapproche. Jusqu'au choc, l'accident qui renverse Malcolm, le fils aîné de Coryn, et qui fait se rencontrer les deux protagonistes. Ces deux moments - le premier chapitre et l'accident - sont des moments d'excellence. Lorsqu'on les lit, on en est bouche-bée, on en frissonne, et, surtout, ces extraits ont la capacité de remettre en doute toute l'oeuvre de chaque écrivain. Mais ces deux moments, avec, éventuellement, quelques chapitres par endroit et la fin, sont malheureusement faibles comparés aux 400 pages du roman... En effet, j'avoue m'être un peu ennuyé, voire forcé à lire les cent dernières pages. Une platitude s'installe dans le cœur du roman, et je trouve ça dommage... Je voulais aussi rajouter que le fait que les chapitres soient courts incite cependant à lire plus et plus vite. Et j'ai beaucoup apprécié la métaphore qui lie tout l'ouvrage : l'araignée, métaphore à la fois de la susceptibilité, de la fragilité de la vie, de la femme en particulier, face aux coups des Hommes (ou hommes), et métaphore des yeux qui voient, mais qui ne parlent pas. C'est une belle idée...

Ma note :

Critères
Barème
Écriture
13/16
Style

04/04
Fluidité

02/03
Richesse du vocabulaire

03/04
Difficulté de compréhension

03/03
Mouvements du texte ( plat, très dynamique, alterné )

01/02
Histoire
16/19
Intérêt

03/03
Importance des personnages et familiarisation entre eux et le lecteur

03/03
Captivant ou ennuyeux ?

04/06
Poignant ?

04/05
Crédibilité / Cohérence

02/02
Le livre
03/03
Goût personnel
02/02
Total
34/40

17/20














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