Auteur : Jean Anouilh (1910 - 1987)
Date de la première représentation : 4 février 1944
Mon édition : La petite vermillon
Le prix auquel je l'ai acheté : 3-6 €
Genre : Théâtre
Nombre de pages : 123
Mon résumé :
Créon, frère d'Oedipe et oncle d'Antigone, de Polynice et d'Etéocle, à la mort de ces deux derniers, décide d'enterrer saintement Etéocle et, Polynice, jugé de traître par le peuple, est condamné à pourrir aux yeux des corbeaux. Créon, étant roi, instaure alors une loi interdisant quiconque de recouvrir le corps de Polynice, sous peine de mort. Or, la jeune Antigone part un beau matin ensevelir le corps de son cher frère, alors que les gardes le surveillent. La seconde fois qu'elle y va, elle est attrapée, et s'enclenche avec Créon un débat acharné. Créon, selon sa loi, devrait tuer Antigone, mais il veut lui laisser la vie sauve, d'autant plus qu'elle doit épouser son fils, Hémon, mais celle-ci se débat et veut être jugée comme n'importe qui : elle veut mourir pour ce qu'elle a fait. Mais qui aura le dernier mot ?
Mon avis :
A mon goût, une pièce qui devrait plus être vue qu'être lue, mais je suis partagé tout de même. En effet, je considère la lecture bien trop rapide (environ 1 à 2 heures maximum), ce qui ne permet pas de bien rentrer dans l'histoire, d'autant plus qu'elle m'a beaucoup plu ! Il me semble donc que regarder une pièce de 2 heures est plus percutant que d'en lire une du même temps, mais ceci reste mon avis. En ce qui concerne le fait que ce soit une réécriture, je tiens à préciser que la version de Anouilh est nettement plus à mon goût, non car Sophocle est trop antique, vieux, peu moderne ou tout ce que l'on dira, mais car Anouilh ajoute à sa pièce une profondeur extrême, cette même profondeur qui fait du texte de Anouilh un texte plat, puisqu'elle y est inexistante. Dans Anouilh, les personnages sont plus complexes, les réflexions bien plus poussées, et Antigone passe pour une folle, mais une folle aimable qui a voulu le bien de son frère, puis le sien, alors que, dans Sophocle, Antigone est plus montrée comme la méchante de l'histoire. Anouilh se sert du contexte de l'affiche rouge pour exprimer toute cette persécution face à des gens qui assument totalement leurs actes, car ils les considèrent bons, tout en restant dans un côté antique tout à fait plaisant.
Ma note :
Critères
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Barème
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Écriture
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15/16
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Style
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04/04
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Fluidité
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03/03
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Richesse du
vocabulaire
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03/04
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Difficulté de
compréhension
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03/03
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Mouvements du texte
( plat, très dynamique, alterné )
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02/02
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Histoire
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15/19
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Intérêt
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03/03
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Importance des
personnages et familiarisation entre eux et le lecteur
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03/03
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Captivant ou
ennuyeux ?
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05/06
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Poignant ?
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02/05
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Crédibilité /
Cohérence
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02/02
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Le
livre
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02/03
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Goût
personnel
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02/02
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Total
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34/40
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17/20
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