Date de parution : 2014
Edition : Akibooks
Prix : 12-15€
Genre : Roman
Nombre de pages : 100
Résumé :
L’action se déroule de nos jours à Paris. Cal Kaplan a trente-cinq ans. Il est avocat de formation et travaille comme Conseiller du Président d’un grand Groupe. Son rôle consiste à se charger des « sales besognes » : négocier les départs de cadres « trop chers », couvrir les « magouilles » du PDG, ce genre-là. À côté, il tente d’écrire pour le cinéma. ! Un jour, il rencontre un producteur, via un ami écrivain, pour parler d’un de ses scénarios. Mais, celui-ci trouve qu’il n’est pas assez vendeur, pas assez « hard » et il propose d’en faire un « porno soft ». Cal refuse la proposition, mais le destin va en décider autrement. Alors qu’il est en train de monter un dossier dans une affaire de responsabilité pénale sur le naufrage d’un bateau, il est licencié sans indemnités. Sans ressources du jour au lendemain, Cal se voit contraint d’accepter la proposition du producteur de réécrire son scénario en y ajoutant des scènes « hot ».
Dans le même temps, il rencontre Julia pour qui il éprouve, pour la première fois, de véritables sentiments. Mais, très épris d’elle, il n’ose lui raconter la situation de peur de la perdre.
Entre Julia ou la célébrité, l’argent, les apparences, que choisira Cal ?
Mon avis :
Paris-Baltimore est, pour mon plus grand plaisir, une lecture extrêmement facile, qui glisse sous les yeux. Les petites cent pages ne se laissent pas sentir par le lecteur. D'autant plus que l'auteur a une écriture bien particulière, que j'assimilerai peut-être à celle de Nikolai Grozni. En effet, et cette façon d'écrire est un coup de maître, ils utilisent tous les deux les expressions du quotidien, la parole simple, mais efficace, voire la vulgarité et la grossièreté, mais sans pour autant négliger un français impeccable, avec une narration explicite, simple à comprendre, et, parfois, des passages plus implicites, où la poésie enduit les pages. Concernant l'accroche, elle est très appréciable. Dès le moment où l'on commence le livre, on veut immédiatement le finir, d'autant plus qu'il est court. Quant aux personnages, ils sont attachants, et l'auteur réussit à amener le lecteur à compatir pour les malheurs de ses protagonistes. Tout au long de son roman, Pélissier nous fait à la fois haïr et adorer ses personnages, ce qui est une fois de plus un coup de maître. Le seul reproche qui puisse lui être fait, ce serait les quelques fautes de frappe, ou encore d'orthographe mais, dans l'ensemble, un très bon livre, qui méritait très largement d'être édité, ce qui n'est pas évident pour tous les auteurs contemporains, je l'admets.
Ma note :
Paris-Baltimore est, pour mon plus grand plaisir, une lecture extrêmement facile, qui glisse sous les yeux. Les petites cent pages ne se laissent pas sentir par le lecteur. D'autant plus que l'auteur a une écriture bien particulière, que j'assimilerai peut-être à celle de Nikolai Grozni. En effet, et cette façon d'écrire est un coup de maître, ils utilisent tous les deux les expressions du quotidien, la parole simple, mais efficace, voire la vulgarité et la grossièreté, mais sans pour autant négliger un français impeccable, avec une narration explicite, simple à comprendre, et, parfois, des passages plus implicites, où la poésie enduit les pages. Concernant l'accroche, elle est très appréciable. Dès le moment où l'on commence le livre, on veut immédiatement le finir, d'autant plus qu'il est court. Quant aux personnages, ils sont attachants, et l'auteur réussit à amener le lecteur à compatir pour les malheurs de ses protagonistes. Tout au long de son roman, Pélissier nous fait à la fois haïr et adorer ses personnages, ce qui est une fois de plus un coup de maître. Le seul reproche qui puisse lui être fait, ce serait les quelques fautes de frappe, ou encore d'orthographe mais, dans l'ensemble, un très bon livre, qui méritait très largement d'être édité, ce qui n'est pas évident pour tous les auteurs contemporains, je l'admets.
Ma note :
17,5/20
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