mardi 10 juin 2014

Lecture commentée : Candide - Voltaire


Auteur : Voltaire

Date de parution : 1767

Edition : Le livre de poche

Prix : 2-5 €

Genre :  Philosophie

Nombre de pages : 181

Résumé :
     Candide conte les mésaventures d'un voyageur philosophe qui affronte les horreurs de la guerre et les sanglants caprices de la Nature ; qui connaît les désillusions de l'amour et découvre les turpitudes de ses semblables. Pourtant, si l'homme est un méchant animal et si l'existence n'est qu'une cascade de catastrophes, est-ce une raison pour que le héros perde sa sérénité et le récit son allégresse ?

Mon avis :
     Candide, contrairement à ce que l'on pourrait penser en raison de son auteur, est une lecture facile. Certes, le vocabulaire employé est complexe, varié et recherché, mais l'histoire amène de la simplicité de compréhension au texte. En revanche, s'il y a peut-être quelque chose à critiquer, c'est sans doute la construction du voyage de Candide. En effet, celui-ci traverse le monde entier sans que Voltaire ne s'arrête vraiment sur d'éventuelles difficultés de circulation. A le lire, on pourrait penser que le personnage a parcouru le monde entier à la recherche de sa belle Cunégonde en seulement quelques jours, mois au plus, alors que, si l'on énumère toutes ses escales et le temps de voyage de l'une à l'autre, on se rend bien compte que le périple dure sans aucun problème de nombreuses années. Le fait que les personnages, quoi qu'il leur soit arrivé, survivent, alors que nous les croyons morts, est selon moi un point négatif. On ressent bien à travers ces pages que Voltaire est philosophe plus qu'écrivain. En effet, il privilégie sa démonstration à l'aventure qu'il y associe. Au final, si l'auteur a intégré une histoire et des personnages à sa dissertation, c'est simplement pour accrocher le lecteur - ce qui a fonctionné avec moi, malgré les quelques maladresses. Il conclut sa réflexion sur un trentième chapitre en affirmant que, finalement, son ami Pangloss n'a peut-être pas tort : le monde est le meilleur qu'il peut. 

Ma note : 



16,5/20

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