vendredi 7 février 2014

La vie est un jour

C'est sur un air de joie et de souffrance
Que l'on ouvre les yeux sur le monde,
Puis devenons le fruit des négligences,
Ou bien serons jugés de dieu qui fonde.

Les flammes des cieux migrent dans les hauts,
L'enfance s'écoule tout doucement,
Dans une succession de vrai et faux,
Mais difficile fut-elle pourtant. 

Lorsque la lumière est à l'ouest du temps,
Les mille querelles sont virevoltantes,
Le cœur se démolit et tout autant
Le reste de la vie en est néant.

La brillance commence à se mourir,
Identiquement à chacun de nous,
Comme l'âme et le corps de pourrir
Ne cessent jusqu'à devenir seuls flous.

Puis, sur une fin tragique, tombe la nuit ;
Et l'ultime porte s'ouvre à nous,
Qui la passons comme la fin de la vie,
Laissant sous nos pas ce qui nous fut tout.

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