Douze heures finies de jour,
C'est la nuit que l'on subit ;
Comme quand des mois d'amour
Finissent par l'aboli.
L'astre solitaire se couche,
Pour que des millions s'allument ;
L'âme n'est plus que souche
Et épanouis nous fûmes.
Depuis la dernière lueur,
Le ciel est sombre de noir ;
Morne et désert est le cœur
Lorsqu'il n'y a plus d'espoir.
Puis les enfers s'éclairent
Dans une ultime splendeur ;
Elle est différente et claire
Et m'envolera ailleurs.
J'écris ma dernière page,
Puis m'en vais vers l'infini.
Je n'ai plus de notions d'âge,
Puis m'évade, bien, dans l'oubli.
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